Blog - Baptiste Boivin

Triathlon et informatique

Ironman d'Hambourg 2024 – Mon retour sur la distance reine

Le 1er juin 2024, j’ai pris le départ de l’Ironman d’Hambourg. Après cinq ans sans avoir couru sur la distance reine, me revoilà sur un format complet, un an après avoir repris la compétition avec un half Ironman à Aix-en-Provence.

Contrairement à 2019, nous avons aujourd’hui un enfant avec ma femme. Il a donc fallu s’organiser pour que je puisse préparer l’épreuve dans de bonnes conditions, tout en sachant qu’elle-même préparait un half Ironman aux Sables-d’Olonne.

La préparation

J’étais globalement satisfait de ma préparation. Nous avons réussi à trouver un équilibre entre entraînement, vie de famille et projets personnels. Mi-mai, j’avais déjà accumulé presque autant de kilomètres que lors de mes plus grosses années d’entraînement. Malheureusement, une maladie dix jours avant la course est venue perturber la fin de ma préparation, avec un traitement antibiotique une semaine avant le départ. Ce n’était pas l’idéal, mais je restais confiant, avec l’objectif de me rapprocher des 10 heures.

Sur place

Nous avons logé à l’hôtel (Premier Inn Hamburg City zentrum), situé juste à côté de la course, ce qui était très pratique et confortable.

La natation

J’ai particulièrement apprécié cette partie. Nager en plein centre-ville, au même endroit que les épreuves WTS d’Hambourg que j’avais vues à la télévision, c’était vraiment spécial. Je termine la natation en 1h06, exactement dans mon objectif.

Le vélo

Le parcours comportait deux boucles : une première partie avec un fort vent favorable, puis un retour vent de face. Le circuit, très plat, m’a semblé sans grand intérêt, probablement pensé pour favoriser la vitesse. Tout se passait bien jusqu’au kilomètre 100, où j’ai commencé à ressentir un fort écœurement. J’avais prévu 70 g de glucides par heure, mais cela s’est avéré trop élevé ce jour-là. J’ai dû réduire l’allure jusqu’à la fin des 180 km.

Le marathon

Je pose le vélo avec un moral en demi-teinte, mais les jambes sont bonnes. L’écœurement persiste, je m’alimente donc principalement de coca sur chaque ravitaillement, ce qui fonctionne bien pour moi. Le marathon d’Hambourg est très agréable : beaucoup d’encouragements, une belle ambiance dans les parcs. Tout va bien jusqu’au kilomètre 25, où l’effort devient plus difficile. Je termine le marathon en 3h50.

Bilan

Je signe un nouveau record personnel sur Ironman avec un temps final de 10h35, ainsi qu’un nouveau meilleur temps sur marathon Ironman. L’Ironman d’Hambourg est une belle épreuve, même si je reste mitigé sur l’intérêt du parcours vélo.