Celtman 2016 - Une aventure inoubliable
Et voilà, c’est fait. Le Celtman était le dernier des trois Allxtri qu’il me restait à faire. Difficile de retrouver des épreuves qui font autant rêver.
Pour cette édition, tout a commencé en octobre avec le tirage au sort des inscrits. Je n’y étais pas retenu… jusqu’à ce qu’une place se libère quelques semaines plus tard. Bien sûr, j’ai dit OUI 😊
🔁 Préparation
Globalement, ça s’est bien passé, malgré une douleur persistante m’empêchant de courir tout le mois de mars. Pas aussi préparé que l’an dernier, j'aborde la course sans pression. Nouveau cette année : j’ai un capteur de puissance vélo, ce qui aide énormément pour gérer l’effort.
📍 Avant-course
Nous sommes arrivés à Édimbourg le mercredi 22 juin. La météo était couverte, quelques éclaircies, similaire à la France cette année. Jeudi et vendredi, découverte du parcours.
Nous logions près du Loch Maree, à Talladale, à environ 40 km du départ. Isolé, calme… une région sauvage et magnifique. La route vers Torridon était si étroite qu'il fallait s’arrêter dans les "passing places" pour laisser passer les voitures.
Une ambiance incroyable : 217 participants de 39 nationalités, tous prêts à décrocher le fameux tee-shirt bleu de finisher.
🏊 Jour de course – Natation
Réveil à 1h30. Arrivée à Shieldaig vers 3h15 pour installer le matériel. À 4h, le départ en bus nous conduit jusqu’au champ de départ au bord de la mer, où un groupe local joue pour nous accueillir. Magnifique.
L’eau à 10–12 °C est un choc, donc départ rapide pour se réchauffer. Je sors en 48 min 30 pour 3 050 m (suivi Strava). Quelques méduses non piquantes au passage… dégoûtant mais pas dangereux !


🚴 Vélo – 202 km
Transition rapide, équipement léger (cuissard court, manche courte + coupe-vent). Le début du vélo se passe sans encombre, jusqu’à la casse de chaîne après 60 km. Heureusement, mon fidèle supporter est juste derrière et je répare rapidement, perdant environ 12 minutes.
Je pousse plus que prévu pour rattraper le retard, mais j’en paie le prix. Je commence à faiblir à 150 km, puis je souffre vraiment avant d’atteindre les 180 km. Heureusement, il ne reste que 22 km.


Voir l’activité vélo sur Strava
🏃 Course à pied – 18 km de trail
Je laisse le vélo après presque 8 h, il me reste 3 h pour les 18 km à pied. Beaucoup de nourriture à la transition, puis je repars lentement, les premiers 4,5 km sont en montée. Ensuite, je retrouve du souffle, l’hypo passe, le sourire revient 😊
Après environ 1h45 de course, je dépasse le cut-off d’une heure. Je peux donc entamer le dernier segment avec Marie. Plus de chrono, juste du plaisir, des paysages à couper le souffle — j’avais l’impression d’être au sommet du monde.
Ce n’est pas un parcours facile : après plusieurs sommets, des descentes abruptes sur des rochers, terrain technique. Km 35, retour sur du bitume : on décide de finir ensemble, Marie et moi, même si on marche plus qu’on court 😅
Km 42, ligne d’arrivée franchie après 16 h 52 d’effort intense ! Bière symbolique, mais impossible à avaler tellement l’estomac était chamboulé.





Fait étonnant : c’est la première fois que je passe plus de temps à pied qu’à vélo sur un triathlon ! 😊
🎉 Après-course
Le lendemain : cérémonie tee-shirts et photos de groupe. Un sentiment incroyable, comme si on avait décroché la lune.
ℹ️ Quelques infos
Je suis le **plus jeune Français à avoir terminé l’Allxtri** et l’un des trois plus jeunes finishers au monde (27 ans cette année).
Sur les trois Allxtri, c’est peut-être le plus difficile :
- 🏔️ Le plus exigeant à vélo, même plus que la Suisse
- 🌊 Natation froide comme en Norvège, mais salée et pleine de méduses
- 🥾 La partie à pied en Écosse est de loin la plus difficile
Un immense merci à Marie, Thierry, Catherine et au conseil général de l’Yonne pour leur soutien dans cette aventure.
🚀 En conclusion
Vivre ses rêves, même quand ça fait mal. À bientôt pour un nouveau défi !
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